Une VHF fixe ou portable doit être déclarée en effectuant une demande de licence. Cette formalité est gratuite.
Un MMSI vous sera attribué si la VHF est équipée de l'ASN (Appel sélectif numérique).
Dans les eaux françaises, l'utilisation d'une VHF fixe ou portable ASN oblige de pouvoir présenter une licence à jour et de posséder soit le permis mer soit ou le CRR (certificat restreint de radiotéléphoniste)
A l'étranger, le CRR est obligatoire même si vous utilisez une VHF portative (cliquez ici pour en savoir plus).
Vous devez demander la résiliation de votre licence, même si vous avez acheté un nouveau navire. La résiliation et la demande d'une nouvelle licence s'effectuent depuis ce lien.
Cas 1 : J'ai déjà reçu une licence à mon nom, mon Email est connu de l'ANFR
J'indique mon adresse Email et mon mot de passe, cliquez ici.
Après connexion et si ma licence est toujours active, je clic sur le navire sur lequel je souhaite effectuer des modifications (changement d'adresse, matériel, contacts de sécurité, etc...).
Pour signaler un nouveau nom de navire ou de quartier, je choisi l'action "Transmettre un document".
Cas 2 : Je n'ai jamais reçu de licence
Je m'identifie auprès de l'ANFR en créant un compte, cliquez ici
Il sera possible au cours du premier semestre 2023 de télécharger un duplicata de la licence annuelle envoyée en décembre depuis notre téléservice sous condition de posséder une licence à votre nom et d'avoir communiquer à l'ANFR votre adresse Email.
La licence est automatiquement envoyée en fin d'année par tacite reconduction soit par Email (licence dématérialisée) soit par courrier postal si aucune adresse Email n'a été transmise à l'ANFR.
Un seul nom doit figurer sur la licence (celui qui effectue la demande). Dans tous les cas (sauf leasing), il vous faudra fournir une autorisation du propriétaire de l'embarcation (mandat) pour effectuer la demande de licence à sa place (ex : époux non propriétaire, co-propriétaire, etc...) depuis ce lien
C'est le pavillon du navire qui détermine l'autorité compétente. Par exemple pour un pavillon belge, il faut contacter l'Institut Belge des services Postaux et des Télécommunications (IBPT ou BIPT).
Le code ATIS est réservé aux VHF utilisées en eaux intérieures sous condition de posséder une immatriculation fluviale. Transmis lors du relâchement du commutateur d'émission à la fin de chaque émission, l'ATIS permet la reconnaissance du bateau. Il est conseillé de faire programmer ce code par un installateur reconnu afin d'éviter toute erreur et de bloquer l'équipement.
Les appels téléphoniques radio ou les transmissions de données par l'intermédiaire de stations côtières (communications navire-terre), imposent d'indiquer l'autorité comptable qui procédera au recouvrement de la facture correspondant à vos communications. Le Code d'Identification d'Autorité Comptable (CIAC) n'est quasiment plus utilisé en Europe faute de stations côtières qui proposent ce service de communication, néanmoins le CIAC est reporté sur votre licence si vous l'indiquez à l'ANFR.
MMSI
Si vous possédez une licence à votre nom et une adresse Email transmise à l'ANFR, la démarche est simplifiée, il faudra déclarer l'équipement concerné : cliquez ici
Si vous ne possédez pas de licence à votre nom, il faut effectuer une demande de licence. Un MMSI sera attribué à votre navire si le matériel déclaré le justifie. Cliquez ici pour accéder au service (voir aussi question 3. Ci-dessus).
Pour coder votre VHF, il est fortement conseillé de faire appel à un installateur ou à un revendeur reconnu. Plusieurs marques ne donnent droit qu'à un seul essai obligeant en cas d'erreur à un déverrouillage par le fabricant ou le revendeur. Le MMSI se programme à partir d'un menu spécifique propre à chaque marque de VHF. Une fois votre MMSI renseigné, il est possible d'effectuer un autotest si votre VHF le permet. Un essai auprès d'un CROSS en l'appelant sur la voie 16 est possible en suivant la procédure qu'il vous indiquera.
Dans le domaine fluvial, la puissance des VHF doit être réduite afin d'éviter les brouillages à terre. L'appel sélectif numérique (ASN) n'est pas autorisé en fluvial, il faut basculer votre VHF sur le mode fluvial (Atis). Si vous possédez une VHF ASN avec une immatriculation fluviale, l'ANFR ne pourra vous délivrer de MMSI. Pour connaître les voies fluviales autorisées, veuillez consulter l'annexe 6 du manuel CRR fluvial. Un MMSI peut néanmoins être délivré, uniquement si vous êtes équipé d'un émetteur/récepteur AIS.
Pour toute question spécifique concernant les stations de base AIS ou AtoN ou tests divers, veuillez contacter l’ANFR en précisant votre besoin.
Equipements radiomaritimes
La balise EPIRB (ou RLS) est un équipement de sécurité obligatoire lorsque l'on navigue à plus de 60 milles d'un abri. La référence commerciale d'une EPIRB et son code hexadécimal associé doivent être transmis à l'ANFR. La balise de détresse PLB est codée en usine par un code hexadécimal (dit sérialisé) qui doit être transmis au FMCC https://registre406.cnes.fr (Email : fmcc@cnes.fr) et pas à l'ANFR.
Attention : Ne pas confondre avec les balises AIS qui sont des dispositifs de repérage d’homme à la mer (MOB) dont la portée est très limitée.
Le code hexadécimal généralement visible sur une face de votre EPIRB est composé de 15 chiffres et lettres (ex : 1C6...FFFB), voir les informations de l'étiquette collée par la société qui a codée l'EPIRB.
Après attribution par l'ANFR du MMSI associé au navire, votre installateur ou revendeur d'une balise Cospas-Sarsat effectue le codage de l'EPIRB puis vous transmettre une la fiche de codage sur laquelle figure le code hexadécimal de votre balise, et la sa référence commerciale ainsi que les et les informations du navire.
Le code hexadécimal d'une EPIRB doit être indiqué sur la licence de station de bord.
Lors d'un déclenchement de votre balise, ce code transmis par satellite donne plusieurs informations utiles aux secours
Les dispositifs homme à la mer MOB (Man Over Board) codés d'usine avec un code de 9 chiffres d'identification appelé ID-AIS doivent être déclarés auprès de l'ANFR. Le code ID-AIS commence par 972.., il est repris sur la licence. Attention, ne pas confondre le MOB-AIS avec une balises Cospas-Sarsat. La portée d'un MOB-AIS est très limitée, environ 5 milles pour les équipements les plus performants. Une éventuelle localisation est soumise à la bonne perception du message reçu par les usagers de la mer à proximité immédiate qui seraient équipés d’un dispositif capable de lire le signal envoyé.
Marine Traffic fait partie des sites commerciaux qui permettent le suivi sur carte de navires équipés d'émetteurs/ récepteurs AIS, l'ANFR ne communique aucune information à ces sites.
Des informations erronées peuvent être envoyées (ex : mauvais nom de navire) si votre équipement n'est pas correctement programmé, veuillez utiliser le manuel d'utilisation de votre AIS pour vérifier les données enregistrées.
Contrairement au téléphone mobile qui n'offre qu'une couverture limitée, la radio VHF marine reste votre meilleure alliée pour garantir votre sécurité en mer. La preuve en cinq points :
Elle couvre une aire maritime importante, jusqu'à 30-50 milles ou plus de la côte, en fonction de la hauteur des antennes et de la puissance d'émission
Elle est partie prenante d'un réseau de radiocommunications dédié à la sécurité en mer, veillant en permanence les fréquences internationales de détresse et de sécurité et diffusant les informations nautiques vitales (météo, avis urgents aux navigateurs)
Elle permet un accès direct et immédiat aux secours et à des relais efficaces, les CROSS, sémaphores de la marine nationale, stations de pilotage et de remorquage, éventuellement stations côtières de télécommunications
Elle garantit la possibilité de recevoir une assistance rapide des navires sur zone
Elle est synonyme de contact facile entre les équipes de secours et la personne secourue
Les équipements nord-américains suivent un plan de fréquence différent du plan international avec une impossibilité sur certaines voies de communiquer avec les VHF européennes, vous risquez également de brouiller des réseaux terrestres. Consultez ce site pour visualiser les voies VHF aux États-Unis.
En France, les voies maritimes sont consultable sur ce lien.
Les voies 6, 8, 72, et 77 sont réservées aux communications maritimes entre navire.
Examens CRR maritime et fluvial
Le déroulement de l'examen et les questions posées dépendent du choix de votre inscription au CRR maritime ou au CRR fluvial. Vous aurez à répondre à plusieurs questions à choix multiples (QCM) dans un temps qui vous est imparti.
Pour obtenir un aperçu d'un QCM au CRR maritime : cliquez ici
Seuls les titulaires ou anciens titulaires du CGO, CRO, CSO et diplômes d’officiers radioélectriciens de 1ère et 2e classe de la marine marchande peuvent obtenir par équivalence le CRR. Voir les articles 2 et 8 de l'arrêté du 18 mai 2005 modifié par l'arrêté du 22 février 2011.
Tous les francophones ayant 16 ans révolus peuvent passer le CRR en France.
Pour obtenir un duplicata, il suffit d’appeler le 03 29 42 20 01. Le montant pour l'obtention du duplicata est fixé à 23 euros.
Non, le CRR maritime obtenu après juin 2005 ne donne pas cette compétence alors que les "anciens" CRR (obtenus avant le 1er octobre 2004) permettent d'utiliser une BLU non ASN, avec des canaux pré-programmés. Pour se servir d'une BLU, il faut détenir un certificat d'opérateur (CSO ou CGO) dont la gestion est confiée à chaque direction des Affaires maritimes de votre région.
Le CRR fluvial n'est pas valable pour une utilisation de votre VHF en maritime et fluviomaritime.
Le CRR maritime permet d'utiliser une VHF dans le domaine fluvial.
Attention les règles différent en fluvial : voies, différentes, puissance réduite et interdiction de transmettre un MMSI par VHF.
Vous trouverez les sessions d'examen en cliquant ici. Pour réserver une session d’examen vous devez tout d’abord payer votre inscription soit par carte bancaire via notre téléservice soit par chèque bancaire en envoyant le bulletin d’inscription renseigné accompagné des pièces jointes par courrier postal.
L'Agence nationale des fréquences n'assure pas de formation pour le passage du CRR. Toutefois, le manuel de préparation à l'examen du certificat restreint de radiotéléphoniste, qui répertorie toutes les connaissances nécessaires pour obtenir ce diplôme est mis à disposition gratuitement :
pour obtenir le manuel du CRR maritime, cliquez ici
pour obtenir le manuel du CRR fluvial, cliquez ici
Pour vous préparer à l'examen, vous pouvez trouver des questionnaires en ligne ou Eformation, ou vous inscrire à un bateau école, une association, club, CE, etc.
Sous une dizaine de jours par voie postale.
Informations diverses
Tout navire de plaisance effectuant une navigation entre 6 et 60 milles d'un abri doit emporter une VHF fixe à bord. Tout navire de plaisance effectuant une navigation au-delà de 60 milles d'un abri doit être équipé d'une VHF portative étanche, d'une VHF fixe et d'une radiobalise de localisation des sinistres (EPIRB). Toute VHF ASN embarquée doit être codée avec un MMSI et pouvoir transmettre sa position GPS.
Dans les bandes HF (de 3 à 30 MHz) et VHF (de 30 à 300 MHz), toute utilisation d’un moyen de radiocommunication autre que la CB (40 canaux - 4 W maxi) ou la PMR 446 MHz limitée à une puissance de 0,5 W (situées en dehors des bandes HF et VHF), est soumise à autorisation individuelle, délivrée par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) et donne lieu au paiement de redevances annuelles. Une telle utilisation n’est pas soumise à l’obtention d’un quelconque certificat d’opérateur comme cela est notamment le cas des VHF marines utilisables uniquement en mer, dans les ports et sur les voies de navigation intérieure ou des équipements radioamateurs. Pour utiliser un moyen de radiocommunication à bord du véhicule automobile, deux solutions sont possibles : soit de s’équiper de matériel CB ou PMR 446 MHz utilisable sans autorisation individuelle ni redevance, soit de s’assurer préalablement à tout achat d’un équipement, notamment VHF terrestre, que ce dernier fonctionne dans les bandes de fréquences adaptées.
De même, préalablement à toute utilisation d’un équipement, le dépôt d’une demande d’autorisation d’utilisation de fréquences auprès de l’ARCEP est nécessaire. Tout constat d’utilisation illicite sur le territoire français donnera lieu à notification par l’Agence nationale des fréquences d’une taxe de 450 € et à des sanctions pénales pouvant s’élever au plus à six mois d’emprisonnement et 30 000 €.