Bilan de la 18ème conférence européenne sur le spectre
13 juin 2023
Les 2 jours de conférence ont débuté par deux discours d’ouverture, le premier où Mme Renate Nikolay, directrice adjointe de la DG CONNECT de la Commission, a présenté les ambitions de la commission pour un nouveau programme pluriannuel des politiques du spectre (RSPP), et le deuxième où M. Eric Fournier, président du RSPG, a présenté les travaux et recommandations du RSPG sur les grands dossiers des fréquences du moment.
9 tables rondes ont permis de faire le point sur ces grands dossiers et de confronter les points de vue.
- Sur l’avenir de la bande 6 GHz « haute » et son utilisation pour les IMT et/ou le WiFi et sur celle de la bande UHF de la télévision (470-694 MHz), on a pu constater une relative acceptation des positions que l’Europe s’apprête à prendre pour la CMR-23. Mais il y a toujours un débat très vif sur les règlementations sur ces deux bandes que devrait adopter l’Europe à l’issue de la CMR-23.
- En revanche, les tables rondes sont apparues plus consensuelles sur l’importance de la bande 3,8-4,2 GHz pour les utilisations locales de la 5G par les verticaux, sur l’aspect disruptif des communications directes des satellites vers les terminaux, sur la nécessité d’une feuille de route claire sur le spectre pour la 6G à l’horizon 2030, ou encore sur les mesures à prendre pour permettre le développement des ITS dans la bande 5,9 GHz.
- Enfin, on peut noter que l’impact environnemental et le bilan carbone deviennent de plus en plus des arguments en soutien à l’une ou l’autre des options, notamment pour les débats sur le 6 GHz ou la bande UHF.
L’ANFR participait à 3 tables rondes : Gilles Brégant sur la bande 6 GHz, Eric Fournier, au nom du RSPG, sur la bande UHF de la télévision et Andrea Mora sur les ITS et la bande 5,9 GHz.