Pouvez-vous brièvement raconter votre parcours ?
Mon parcours a comme lignes directrices le développement du numérique et l’innovation. A la sortie de l’Ecole polytechnique, j’ai opté pour le corps des ingénieurs des télécommunications et une formation complémentaire à Télécom Paris car j’étais intéressé par le développement du numérique et l’impact qu’il allait avoir sur la société. A compter de 1991, pour la Direction générale des douanes et des droits indirects, je me suis attaché au développement du numérique comme facteur de compétitivité, au moment de l’ouverture du Grand marché intérieur européen. Puis j’ai rejoint la Direction générale des entreprises, au sein du ministère de l’Economie et des Finances afin de travailler à l’analyse économique et à la définition des règlementations applicables ainsi qu’au soutien à l’innovation dans le domaine du numérique. A cette occasion, j’ai entre autres participé à définir les conditions de lancement de la TNT . J’ai ensuite pris la responsabilité de la stratégie et des affaires financières du Groupe des écoles des télécommunications et contribué à la gestion du corps des ingénieurs des télécommunications. Fin 2007, j’ai été rappelé au ministère de l’Economie pour participer à la fusion du corps des ingénieurs des télécommunications avec celui des ingénieurs des mines, puis piloter le regroupement des Grandes écoles du ministère avec la création de l’Institut Mines-Télécom. Enfin, de janvier 2013 à septembre 2020, j’étais Directeur de Télécom SudParis. Avec les personnels et les parties prenantes de l’Ecole, nous avons notamment défini sa stratégie, adapté son organisation et sa formation d’ingénieur généraliste, ouvert un cursus de formation par l’apprentissage et développé des chaires d’enseignement et de recherche avec des partenaires industriels. Dans ce cadre, je me suis particulièrement impliqué dans la création de l’Université Paris-Saclay puis de l’Institut Polytechnique de Paris, ainsi qu’à la création du concours « Mines-Télécom » après classes préparatoires. En tant que président de la commission Accréditation de la conférence des Grandes écoles, je me suis aussi investi dans l’adaptation des référentiels de labellisation des formations de cette conférence et au lancement du label « 4DIGITAL » permettant d’accréditer des formations majoritairement voire tout numériques.
Quelles sont vos missions au sein de l’ANFR ?
Mes fonctions de Directeur général adjoint, en charge de la direction de l’administration de l’ANFR, recouvre deux missions principales. Tout d’abord, je seconde le Directeur général, Gilles Brégant, dans le management de l’Agence et de ses nombreux projets importants. Ensuite, je m’assure particulièrement que ses services de support répondent toujours mieux aux besoins de l’Agence.
Quels sont vos objectifs pour l’ANFR ?
L’agence a signé un contrat d’objectif et de performance pour la période 2018-2020 et elle doit en préparer un nouveau, pour la période 2021-2023. J’ai pour ambition, qu’avec toutes les personnes qui travaillent pour l’Agence et son Conseil d’administration, nous arrivions à définir les objectifs les plus pertinents pour la prochaine période et qu’ensuite nous réussissions à les atteindre. Parmi ceux-ci, devraient figurer en bonne place l’accompagnement du lancement de la 5G pour en faire un atout de nos territoires, nos actions pour assurer une bonne coexistence d’usages des fréquences qui sont de plus en plus nombreux et limiter l’exposition du public ainsi que notre engagement à contribuer au succès des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, que nous devons préparer dès maintenant.