Ateliers des Fréquences #2 : lever de rideau sur la préparation de la CMR-23
La deuxième édition des Ateliers des Fréquences de l'ANFR s’est déroulée le mardi 24 novembre, réunissant plus de cent participants sur le thème de « La Conférence mondiale des radiocommunications de 2023, quels enjeux ? ». Trois ans avant l’échéance, c’était l’occasion de sensibiliser l’ensemble des acteurs à l’importance des CMR, qui rassemblent à chaque fois plus de 3000 personnes et dont les décisions façonnent l’évolution de la règlementation et de l’utilisation des fréquences dans les domaines aussi variés que la 5G, les transports (notamment aériens), le domaine spatial, les usages scientifiques du spectre et la défense.
L'ANFR a présenté le processus et le calendrier de préparation de la CMR-23 dans le cadre national, européen ou international (UIT-R) ainsi qu’une description des sujets à l’ordre du jour et des positions françaises initiales. Pour cette édition, elle avait invité plusieurs personnalités à présenter, en contrepoint, leur vision des enjeux de la CMR-23 pour leur secteur : Laurent Bodusseau (GSMA), Myriam Nouvel (GIFAS), Benoit Louvet (Thalès Alenia Space) et Bruno Espinosa (ESA).
Les échanges ont surtout permis de progresser dans la compréhension partagée de sujets pouvant être règlementairement et techniquement complexes, ce qui facilitera la coordination et la défense des positions françaises. Plusieurs intervenants ont souligné des points qui leur paraissaient essentiels, comme par exemple l’importance de la prise en compte des besoins du secteur audiovisuel dans le cadre du point 1.5 de la CMR-23. Les présentations de cet atelier sont disponibles sur le site dédié à l’événement.
En conclusion, il a été rappelé que la préparation de la CMR-23 allait se poursuivre de façon plus détaillée dans le cadre des comités de l’ANFR, mais qu’il serait utile d’avoir en 2022 un autre atelier dans un format similaire. Ce deuxième atelier permettrait de recueillir le plus largement possible les avis des acteurs, même ceux ne participant pas à ces comités, avant la phase de finalisation et de validation des positions françaises pour la CMR-23.