Les enquêtes de l'ANFR : Une station 4G brouillée par un écran publicitaire
Un opérateur mobile a sollicité l’ANFR après avoir constaté une dégradation de qualité de service sur un site 4G situé dans la ville de Rennes. Le Service régional de Donges a donc dépêché une équipe technique sur les lieux. Les agents habilités et assermentés de l’ANFR ont procédé à des relevés spectraux à l’aide des matériels équipant leur véhicule laboratoire. Ils ont ainsi pu identifier le signal perturbateur.
Les investigations ont conduit les agents de l’ANFR vers une salle de sport située à quelques centaines de mètres du site impacté. Equipés d’un récepteur de mesures raccordé à une antenne goniométrique, ils ont poursuivi leurs recherches dans le complexe sportif jusqu’à la découverte de l’équipement perturbateur : un écran publicitaire géant utilisé lors des rencontres de basket-ball et de volley-ball.
Afin de vérifier la conformité des rayonnements à la norme, des mesures de champs ont été programmées en présence de la société ayant installé l’écran. La conformité à la norme a été constatée, pourtant la perturbation subsistait. Les techniciens de l’ANFR ont cependant remarqué que l’écran simplement allumé rayonnait autant qu’en mode diffusion ; ils ont alors préconisé une mise hors tension de l’écran en dehors des manifestations sportives. Avec l’accord de l’opérateur mobile, satisfait de cette mesure, le dossier a pu être clôturé.
Plus de 25 % des brouillages signalés à l’ANFR ont pour origine un problème de compatibilité électromagnétique (CEM), c’est-à-dire des signaux parasites émis par un appareil industriel ou domestique.
Relevé spectral du signal perturbateur